C’est en 2010 que Martin Lalonde a lancé sa firme de gestion de portefeuille, Rivemont, après quelques années avec une firme canadienne de fusions et acquisitions, où il a perfectionné ses compétences pour la négociation. Hésitant entre l’investissement immobilier et les transactions boursières, M. Lalonde a choisi la Bourse. « Si je n’avais pas de client, je le ferais quand même, c’est à la fois un passe-temps et une entreprise, alors c’est le plus beau des mondes », raconte le président de Rivemont.
Le début du millénaire a été riche en opportunités pour ce gestionnaire de talent, qui a su bénéficier de l’éclatement de la bulle technologique et de la récession de 2008-2009 en mettant à profit la vente à découvert. Offrant déjà ses services de gestion d’actifs aux membres de sa famille, M. Lalonde a rapidement élargi sa clientèle et entamé les démarches auprès de l’Autorité des marchés financiers à la fin de 2009 pour fonder Rivemont. La firme ayant bouclé une première année d’exploitation avec environ 1,5 million $ d’actifs sous gestion, les excellents rendements obtenus par Rivemont lui ont permis d’établir sa réputation et elle gère aujourd’hui près de 65 millions $.
L’actif de Rivemont pour une gestion de portefeuille fructueuse
L’équipe de Rivemont offre une approche active et pratique, n’hésitant pas à effectuer ses transactions boursières en fonction des événements du marché. « Par exemple, au début de la pandémie, on a vendu des actions pour tenter d’éviter des pertes à nos investisseurs et on en a rachetées quand le marché a commencé à remonter », souligne M. Lalonde. Rivemont a notamment vendu les titres de sociétés cycliques telles que des compagnies aériennes.
Par ailleurs, la firme examine l’état du marché et les industries florissantes pour faire des acquisitions dans chacun des secteurs les plus prospères. « Plutôt que d’adopter une approche axée sur la valeur ou sur la croissance comme certains de nos concurrents, on opte pour une analyse descendante, alors il y a des périodes de notre histoire où on a un grand nombre de compagnies de type valeur car ce sont elles qui sont récompensées par le marché, et d’autres moments où on a plus de compagnies de type croissance parce que ce sont elles qui vont bien », explique M. Lalonde.
De plus, Rivemont donne de la couleur à son portefeuille en présentant divers produits phares pour plusieurs créneaux. Outre ses stratégies traditionnelles pour la gestion privée, la firme gère trois fonds alternatifs, le Fonds Rivemont Crypto, le Fonds Rivemont MicroCap et le Fonds Rivemont Alpha. La stratégie du Fonds Alpha mise en partie sur la vente à découvert pour exploiter tous les types de marchés. Produit risqué à potentiel de rendement élevé, le Fonds MicroCap prévoit des investissements dans de très petites entreprises, par exemple celles qui sont sur le point de faire leur entrée sur les marchés financiers. Le Fonds Crypto demeure pour sa part le seul fonds activement géré de cryptomonnaie au Canada à la disposition des conseillers. « Notre offre est vraiment différente, permettant à nos clients d’obtenir un rendement potentiellement supérieur », souligne M. Lalonde.
Défi pandémie et perspectives d’avenir
Les contraintes associées à la crise actuelle ont bien sûr des conséquences sur le développement des affaires pour Rivemont. « Pas facile de proposer un lunch avec un client pour discuter en personne de ses besoins, on a mis nos voyages en suspens et de nombreux projets ont été mis sur la glace », indique M. Lalonde. Par contre, la firme avait eu la sage idée de placer tous ses documents comptables dans un nuage avant la crise, et tous ses employés utilisent des stations d’accueil et des ordinateurs portatifs. L’entreprise avait aussi mis Docusign en place avant la pandémie pour les signatures électroniques. Tout cela a facilité l’adaptation de la firme à cette situation sans précédent.
Pour ce qui est de son avenir, Rivemont a une foule d’objectifs, quoique l’équipe n’ait pas encore dressé un plan stratégique pour établir ses priorités. L’entreprise est susceptible de devenir de plus en plus multidisciplinaire et d’offrir des services connexes à la gestion de portefeuille. « Nos clients prennent de l’ampleur et leurs besoins évoluent, alors une décision s’impose quant à l’approche à adopter : se concentrer pleinement sur la gestion de portefeuille avec nos produits alternatifs et nos fonds actuels et s’associer avec d’autres conseillers pour la distribution de nos produits, ou développer également une offre de services connexes », explique M. Lalonde. Une chose est sûre, Rivemont maintient une bonne croissance d’année en année et la tendance se poursuit : « Peut-être qu’on ne sera plus émergent un jour… », dit le président de la firme en pensant à la suite des choses.
Pourquoi choisir un gestionnaire émergent local?
Parmi les divers avantages que procure le gestionnaire émergent local à ses clients, le rendement est celui qui vient d’abord en tête à Martin Lalonde. « Le rendement sera différencié de l’indice et le client ne paiera donc pas pour un produit qui est presqu’une commodité », indique-t-il. De plus, la relation client est particulièrement intéressante, puisque le client travaille en étroite collaboration avec les preneurs de décisions. « Beaucoup de gens adorent le fait d’avoir un contact direct avec un expert financier », mentionne M. Lalonde. Les gestionnaires émergents permettent par ailleurs de créer une infrastructure ou un service à l’échelle locale. « Le monde des finances est plutôt lucratif et les personnes qui y travaillent sont instruites, alors je trouve important de cultiver et de protéger cette fibre, ces connaissances, ici au Québec », ajoute-t-il.
Pour en savoir plus sur Rivemont.
Rivemont est membre du CGE voici sa fiche.
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